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Champion, un vent de fraîcheur tendre et optimiste …

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J’ai trouvé la petite pépite du réalisateur espagnol, Javier Fesser, Champion  drôle et terriblement attachante

     L’histoire est celle d’un homme, Marco – au tempérament que certains qualifieraient de sanguin, voire de colérique- qui, après avoir été attrapé en flagrant délit de conduite en état d’ivresse, insulte envers les forces de l’ordre, se voit renvoyé de son prestigieux poste d’entraineur adjoint de l’Equipe d’Espagne de Basket ball. Plus grave encore avec son infraction il se doit de payer une très lourde amende, voit son permis de conduite annulé pour 2 ans mais  risque surtout un peine de 18 mois de prison. Heureusement que Madame le juge est plutôt indulgente puisqu’elle lui propose, ou plutôt lui impose une alternative à cette peine : coacher une « équipe » de basket essentiellement composée de personnes « déficientes intellectuellement »

      Avec ce genre de scénario, pas de résultat en demi-teinte, soit ça passe, soit ça casse. Et je dois le dire, ici c’est clairement passé ! Javier Fesser a parfaitement su éviter l’écueil des stéréotypes et solutions de facilité nous épargnant ainsi un film qui resterait dans du trop propre ou trop politiquement correct…

      Pour incarner ses apprentis basketteurs, ce dernier avait fait appel à des personnes avec de réels handicaps dans la vie. Et je le remercie de ce choix ! Car cela donne une réelle authenticité au film, l’enthousiasme et la joie de vivre des acteurs, pour qui c’était d’ailleurs la première expérience dans le métier, étant palpable à l’écran …

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      J’ai aussi beaucoup aimé suivre le voyage initiatique de Marco. D’un homme franchement antipathique et immature- face à ses difficultés conjugales, celui-ci n’a pas hésité à retourner vivre chez sa mère et sans ce soucier en agissant ainsi de venir troubler le quotidien de la bonne dame- il apprend, au contact de ses nouveaux protégés, les qualités de patience, de tolérance et peut être surtout à être heureux …

      Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste. Sonia l’épouse de Marco, parfaite dans son rôle de petite maman poule pour les joueurs, soutien psychologique mais aussi bras droit de son mari.  Idem pour Julio le président de l’association sportive, figure de sagesse et d’équilibre pour Marco, n’hésitant d’ailleurs pas à le rappeler à l’ordre lorsque celui ci semble aller trop loin ou semble baisser les bras et perdre tout espoir …

      C’est d’ailleurs un message d’espoir que ce film veut nous faire passer… Espoir  dans les valeurs d’égalité et de tolérance, espoir pour une société qui accepterait les différences en les valorisant plutôt qu’en les étouffant, et dans laquelle avec beaucoup de travail et de bonne volonté tout le monde peut à sa manière devenir un champion…

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      Il s’agit là clairement d’un avis 100% personnel et entièrement subjectif, mais c’est le sentiment que je veux garder au sortir de ma séance au ciné. Séance au cours de laquelle je me suis laissée séduire par l’optimisme et la fraîcheurs des personnages, j’ai souri et même ri aux nombreuses blagues du film, me suis indignée face à certaines scènes et peut être même versée un petite larme au générique de fin …

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Jurassic World, Fallen Kingdom … ou le début de la fin …

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      C’est avec des souvenirs plus ou moins vagues voire inexistants du précédent opus que je suis allée voir Jurasic World, Fallen Kingdom de Juan Antonia Bayona. Il faut aussi dire que Jurassic World I est sorti en 2015, soit il y a déjà trois ans…

      Et c’est aussi trois ans après les événements d’Isla Nubar que débute notre second tome. Le parc Jurassic World détruit, les dinosaures vivent désormais paisiblement sur leur île. Leur existence va pourtant se trouver menacée par l’éruption d’un volcan… Une aubaine pour le gouvernement, voyant là un moyen de mettre un terme à ces « manipulations génétiques », qui décide donc de ne pas agir et laisser la nature faire son travail …  Choix que condamne cependant une partie de la population.  Les dinosaures doivent être considérés comme des espèces en voie de disparition ! Parmi les défenseurs de cette noble cause, Claire Dearing (Bryce Dallas Howard), ancienne directrice du parc à thème ainsi que le milliardaire et « dinosaurophile » Benjamin Lockwood, proposant d’ailleurs à cette dernière de rapatrier les dinosaures condamnés sur une de ses îles personnelles où ils pourront ainsi continuer de s’épanouir et de vivre en tout tranquillité… Pour cette mission sauvetage Claire aura besoin de l’aide de son ancienne flamme et héros du précédent opus, Owen Grady (Chris Pratt), et sera en outre épaulée par la paléo-vétérinaire Zia Rodrigez et l’expert informatique Franklin Webb…

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      Si l’histoire s’arrêtait là on ne serait bien sûr pas dans un Jurassic Park. Car derrière cette mission de sauvetage se cache bien sûr des méchants, un complot (on ne sauve pas des dinosaures par pur philantropisme), de nouvelles expériences génétiques (un nouveau super dinosaure va faire son apparition),  des dinosaures sympathiques et mêmes ulra attachants (on aimerait presque en avoir un pour jouer avec dans son jardin), des scènes d’actions impressionnantes et bien sûr beaucoup beaucoup d’effets spéciaux…

      Alors oui, ce film ne sera pas Le film de l’année, et je dois l’avouer, le jeu des acteurs ne m’a pas toujours impressionnée. Je trouvais déjà dans le premier opus Claire Dearing peu sympathique et trop psycho-rigide (c’était même limite surjoué) , ici malgré des efforts, la pilule ne passe toujours pas. Quant aux méchants de l’histoire, dans le genre unidimensionnel et ne brillant certainement pas par leur intelligence je pense qu’on ne pouvait pas mieux faire…

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     Il reste quand même qu’il s’agit d’un divertissement efficace et  dynamique. J’ai notamment beaucoup aimé l’atmosphère de ce film, à mi chemin entre le film d’aventure et le film à suspense avec son huis-clos en deuxième partie, en passant par le film de science fiction… Contrairement à son prédécesseur, il semble que Bayona aime alterner séquences d’actions pures et dures et jump scare, et il faut l’avouer on a pas mal sursauté … De même nos amis les dinosaures se trouvent ici aussi largement plus humanisés que dans les précédents épisodes. D’abord au travers de Blue, la raptor dont s’est amourachée Owen, mais grâce à toutes les micro expressions et attitudes  habilement dessinées chez les dinosaures tout au long du film. Le « chant du cygne » du diplodocus a été particulièrement déchirant… Et par cette humanisation, on en vient nous aussi à prendre corps et âme partie pour leur sauvetage, et ce quelles que soient les conséquences que cela pourrait engendrer… Conséquences que l’on connaîtrait en 2021, puisque le chantier pour une troisième partie semble déjà en cours de route…